La France occupe pour la deuxième année consécutive la cinquième place de ce classement, derrière les Etats-Unis, le Canada, l’Allemagne et le Japon qui réintègre le peloton de tête. L’Europe confirme sa domination sur ce classement avec 14 pays dans le Top 25 malgré une contraction économique attendue de l’Union Européenne et de la zone euro respectivement de l’ordre de 7,1 et 7,6%.

Dans le Top 10 mais on note l’entrée de la Suisse à la 10e place, le recul de l’Allemagne d’une place en quatrième position et le déclassement du Royaume-Uni désormais sixième derrière la France. La moitié de ce Top 10 est européenne.

« Dans les faits, la crise a pris tout le monde de court et a été brutale. Dans un contexte comme celui-là, les marchés développés représentent la stabilité que recherchent désormais tous les investisseurs », analyse Nicolas Lioliakis. « La taille et la stabilité de son marché, ses indicateurs macroéconomiques, ses infrastructures développées, l’évolution de sa législation et de sa politique économique, ces capacités technologiques et d’innovation, ainsi que son engagement volontariste et ses atouts dans la transition énergétique sont autant de fondamentaux stratégiques favorables aux investissements directs étrangers en France ».

Autre facteur clé de succès désormais décisif : l’engagement écologique. L’Europe comme la France se mobilisent sur cet enjeu environnemental. L’annonce de la volonté française d’un mix énergétique à 40% renouvelable d’ici 10 ans - notamment via l’éolien – a positivement marqué les esprits, par exemple.

Pour permettre ces changements mais aussi pour faire face aux futurs chocs – qui se font plus fréquents et ne manqueront pas de se produire à court terme -, pour mieux les prévoir, mieux les absorber, voire les éviter, la solidité et la résilience des infrastructures technologiques (de l’automatisation au traitement de la data) seront clé. C’est ce qui explique le bond que fait ce critère à la quatrième place de ceux qui comptent le plus pour les investisseurs.